La ligne verte est un
film dramatique américain réalisé par Frank Darabont et sorti en 1999. Ce film
adapte le roman du même titre écrit par Stephen King.
Au tout début du film,
nous pouvons voir des personnes âgées dans une maison de retraite. L’une d’elles, Paul Edgecomb, se
rend tous les jours dans une cabane, on ne sait alors sur l’instant pourquoi.
Puis quand il rentre, on le voit regarder la télévision avec d’autres occupants : ils
tombent alors sur un film datant de leur jeunesse et
Paul se met à pleurer en le voyant. Il se retire donc en compagnie de son
amie Élaine à qui il commence donc à raconter sa rencontre la plus
marquante de son existence…
Nous sommes en 1935 et
Paul Edgecomb a environ 40 ans et souffre d’une infection urinaire qui le fait terriblement
souffrir. Il est gardien-chef au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane au
bloc E. Bâtiment surnommé la
ligne verte, où sont détenus les condamnés à la chaise électrique, car ils
doivent pour cela traverser un
couloir au sol de couleur verte. Paul souhaite malgré le destin qui les attend,
faire profiter aux prisonniers d’un environnement non violent et surtout
humain. Son équipe en fait de même. Par leur gentillesse et malgré le fait
qu’ils soient leurs exécutants, la plupart des détenus les apprécient et les
remercie de les traiter avec respect. Mais l’arrivée de Percy, jeune nouveau
gardien, les exaspère. Il est le neveu de la femme du gouverneur de l’état de
Louisiane et à cause de cela, ils ne peuvent le virer de peur de perdre leurs
postes. En effet, son comportement envers les prisonniers est cruel et pervers
et il ne manque pas de leur rappeler qu’ils vont mourir. Il se croit
supérieur et ne rate jamais une occasion de les insulter ou de les frapper ce qui met à bout ses collègues.
L'arrivée de John Coffey |
En l’espace de
quelques semaines, deux nouveaux prisonniers vont arriver dans le bloc E : l’un, John Coffey, géant noir
et William Wharton, se surnommant lui-même « Billy the Kid ». Le premier, appelant Paul "Patron" est
accusé du viol et du meurtre de jumelles car on l’a retrouvé assis par
terre, le corps des fillettes dans ses bras en train de pleurer. Pourtant son
physique et son acte ne correspondent pas
du tout avec son caractère ; en effet, il est un peu simplet. À son arrivée, il demande à Paul de ne pas éteindre la
lumière du couloir la nuit car il a peur du noir et quand il se présente, il
dit : « Je m’appelle John Coffey. Comme le café sauf que c'est pas écrit
pareil. » Tous ces mots et gestes font penser à un enfant.
Tandis que Billy, fou dangereux accusé du meurtre de trois personnes dont une femme enceinte lors d’un braquage, provoque la pagaille dès son arrivée. Il essaye d’étranger un gardien et malgré la lâcheté de Percy qui n’a pas bougé paralysé par la peur, les autres réussissent à le maitriser.
Tandis que Billy, fou dangereux accusé du meurtre de trois personnes dont une femme enceinte lors d’un braquage, provoque la pagaille dès son arrivée. Il essaye d’étranger un gardien et malgré la lâcheté de Percy qui n’a pas bougé paralysé par la peur, les autres réussissent à le maitriser.
Au cours du film il y
a l’apparition d’une petite souris qui n’a pas peur des hommes et n’hésite pas à s’approcher d’eux. Un des
prisonniers, nommé Édouard Delacroix, va l’apprivoiser, l’appeler Mister
Jingles et lui apprendre à faire des tours. L’équipe de Paul et lui-même sont
heureux pour lui car il apprécie beaucoup sa compagnie mais Percy veut
exterminer cette « vermine » et ne manque pas de l’écraser à la première
occasion. On va alors découvrir le don de John, celui de s’emparer du mal des
autres pour le recracher par la suite. Il va ainsi soigner Paul de son problème
urinaire en posant sa main sur la partie concernée et recrachant sa
maladie sous forme de particules noires ressemblantes je
trouve à des papillons, par sa bouche. Puis il va faire de même en ressuscitant
la souris. Après ce miracle, le gardien-chef de la ligne verte et son équipe,
vont décider de le sortir clandestinement du pénitencier pour qu’il aille
soigner la femme de leur directeur, atteinte d’un cancer. En passant devant la
cellule de Billy the Kid, celui-ci attrape le colosse noir par le bras et ce
dernier reste tétanisé. Quand ils réussissent à sortir sans se faire repérer et à aller jusqu’à la maison, il soigne la
femme tout comme il l’a fait précédemment. Mais cette fois-ci, il n’a pas
recraché les fameuses particules noires qui représentent le mal. En effet il
attend l’occasion de les recracher dans la bouche de Percy, qui, comme un
somnambule, va aller tirer sur Billy the Kid, le tuant. Il ne se remettra
jamais de cette expérience et se fera interner. Pour s’expliquer John va
transmettre à Paul par une sorte de « télépathie » ce qu’il a vu dans Wharton
lorsque celui-ci lui toucha le bras : il est le tueur et le violeur des deux
fillettes pour qui il est condamné et a donc voulu le punir pour sa cruauté et
de même pour Percy.
John Coffey |
Tandis qu’approche
l’exécution de John Coffey, Paul ne veut pas le tuer, hanté par la question de
ce qu’il dira à Dieu lorsqu’il sera devant lui. Il se demande comment
pourra-t-il expliquer le fait d’avoir tué l’une de ses créations ? En effet
depuis le début, il est persuadé de l’innocence de John pensant qu’un tel don
ne pouvait être dans les mains d’un tueur. Il lui propose alors de l’aider à
s’enfuir mais celui-ci refuse, car il souffre trop de la haine de l’humanité
qu’il ressent en lui et seule la mort peut le délivrer. Sa dernière volonté est
d’aller voir un film car il n’en a jamais vu de sa vie ; celui qui passera dans la
maison de retraite et pour lequel Paul pleurera. Sur la chaise électrique, il
refuse de mettre la cagoule car il a peur du noir, et Paul lui serre la main
une dernière fois. Après cela, toute son équipe et lui refuse de continuer à
jouer le rôle du bourreau, anéantis par cette épreuve et partent à tout jamais
du bloc E.
De retour dans la
maison de retraite, l’ancien gardien emmène son amie Élaine à la cabane et lui présente Mister Jingles, encore
vivant. Devant son air étonné il lui explique que John en les touchant tous les
deux leur a transmis également une partie de son don en allongeant leur
longévité. Il se demande à présent, si une souris a pu vivre aussi longtemps,
combien de temps va-t-il encore vivre ?
J’ai énormément aimé
ce film, il est tellement
touchant que même le raconter m’émeu. À écrire son résumé
me replonge dans l’histoire, mais il y a tellement de détails importants et qui
m’ont marqué que je n’ai pas pu tous les mettre. Beaucoup de phrases
laissent à réfléchir sur la condamnation à mort ainsi que sur le paradis et les
principaux prisonniers qu’on voit dans le film (excepté Billy the Kid)
nous touchent énormément et nous ne pouvons pas nous
imaginer quels crimes ils ont commis. En effet, ils ont chacun un caractère un
peu fou et surtout enfantin. Ils ont besoin de compagnie, de lumière,
d’amusement… et non de violence. Tous se sont repentis.
J’ai l’impression
d’avoir appris en quelque sorte une leçon de vie en voyant ce film, et c’est
vrai que le résumer est compliqué à écrire car il y a beaucoup trop de choses à
dire, à décrire et à raconter à son sujet… Qu’il faut sélectionner mais je ne
savais pas quoi car tout me semblait important et ce n’aurait plus été un
résumé. J’ai omis de raconter un passage terrible où Percy ne mouille pas
l’éponge volontairement, celle qu’on pose sur la tête des condamnés pour que la
décharge électrique aille directement au cerveau et les tue-le plus rapidement
possible. Édouard Delacroix va donc subir une torture insoutenable avant de
mourir. Peut-être que ses
actes étaient horribles, mais je pense qu’il ne méritait pas une telle horreur.
Le passage final est surement le plus triste et dramatique du film. L’équipe de
Paul est effondrée de devoir
tuer John Coffey, l’être le plus généreux qu’ils ont rencontré, et devoir l’électrocuter les effondrent. Bien que la famille des
fillettes venue assister à
l’exécution insulte le condamné, Paul lui serre la main. Ce passage est
terrible et même les personnes qui ne pleurent pas habituellement devant des
films sentent les larmes monter.
En résumé, ce film est
pour moi, un grand classique qu’il faut absolument voir. Pour son histoire
émouvante qui nous touche à tous, pour la leçon qu’elle nous donne. Les choses
que je vois à présent sont différentes, car un film aussi bon que celui-ci peut
modifier notre vision du monde mais surtout, notre façon de penser.