Cet article est apparu dans le
magazine mensuel « Pour la Science » d’aout 2010 et a été écrit par
Angel GUERRA et Angel GONZALEZ, l’un directeur de recherche et l’autre chargé
de recherche, travaillant à l’Institut de recherches marines de Vigo, rattaché
au CSIC en Espagne.
Le sujet
traite des calmars géants, cette espèce pouvant mesurer 18 mètres de long mais
très méconnues même encore aujourd’hui. En effet, ils vivent à plus de 500
mètres de profondeur dans les canyons sous-marin et les apercevoir sont plutôt rare.
Il est donc difficile de connaitre précisément leur répartition géographique et
leur nombre car on ne les connait que grâce aux spécimens échoués ou capturés.
Néanmoins, on les répartir sur six grandes zones océaniques : au Nord de la péninsule Ibérique, au large de
Terre-Neuve, de la Namibie et de l’Afrique du Sud, du Japon, de l’Amérique du
Nord, et entre la Nouvelle-Zélande et les eaux australiennes. Il apparait
également que ces calmars supporteraient très mal les courants chauds et que ce
serait une des principales causes de mortalité.
Le
calmar géant fait partit de l’espèce des céphalopodes,qui appartiennent tousau
genre Architeuthis. Ce nom, dû à Steenstrup, signifie « roi des calmars
». Il existe cependant une espèce plus lourde, le calmar colossal (Mesonychoteuthis
hamiltoni), dont un spécimen a été capturé en 2007 dans les eaux
antarctiques, et des espèces de
un ou deux mètres de long, tel l’encornet géant ou calmar de Humboldt (Dosidicus
gigas). Toutefois, le nombre réel d’espèce reste débattu.
Dans
ce article, nous pouvons également lire que le femelles sont apparemment plus
vulnérables que les mâles reflétant ainsi leur plus grande vulnérabilité.
Bien
évidemment, des scientifiques ont tentés d’en capturer. Au Japon, deux calmars
géants ont été filmés : l’un à 900 mètres de profondeur, le deuxième
capturé en surface mais qui n’a malheureusement pas survécu.
Mais
on pas pu tout de même examiner ces grands animaux de près, de part les
cadavres échoués mais également les restes dans des estomacs de cachalot, leur
plus grand prédateur.
La
question de leur longévité reste par contre encore un mystère, n’ayant pas pu
étudier de cas. De plus, les scientifiques se demandent la raison de leur
taille gigantesque : Les grandes profondeurs favorisent-elles le
gigantisme ?
Un
dernier aspect étudié depuis quelques années concerne la façon dont les calmars
géants concentrent les éléments métalliques polluants du milieu marin. Ce type
d’étude sert à savoir si ces espèces, compte tenu de leur régime alimentaire
varié et de leur milieu de vie, peuvent être de bons indicateurs de la
pollution des zones océaniques profondes. Et d'après une étude menée, en effet,
les calmars géants seraient de très bons indicateurs.
Maintenant,
ceci n’était qu’un bref résumé des nombreux détails qui composent ce texte. Il
est très intéressant à lire et regorge de ressources. Chaque point est étudié
au cas par cas, avec une attention particulière. De plus, il est riche en
images et illustrations qui nous permet donc de voir plus en détails chaque propos.