vendredi 4 octobre 2013

Pour la Science - Les Calmars Géants 04.10

Cet article est apparu dans le magazine mensuel « Pour la Science » d’aout 2010 et a été écrit par Angel GUERRA et Angel GONZALEZ, l’un directeur de recherche et l’autre chargé de recherche, travaillant à l’Institut de recherches marines de Vigo, rattaché au CSIC en Espagne.

Le sujet traite des calmars géants, cette espèce pouvant mesurer 18 mètres de long mais très méconnues même encore aujourd’hui. En effet, ils vivent à plus de 500 mètres de profondeur dans les canyons sous-marin et les apercevoir sont plutôt rare. Il est donc difficile de connaitre précisément leur répartition géographique et leur nombre car on ne les connait que grâce aux spécimens échoués ou capturés. Néanmoins, on les répartir sur six grandes zones océaniques : au Nord de la péninsule Ibérique, au large de Terre-Neuve, de la Namibie et de l’Afrique du Sud, du Japon, de l’Amérique du Nord, et entre la Nouvelle-Zélande et les eaux australiennes. Il apparait également que ces calmars supporteraient très mal les courants chauds et que ce serait une des principales causes de mortalité.

Le calmar géant fait partit de l’espèce des céphalopodes,qui appartiennent tousau genre Architeuthis. Ce nom, dû à Steenstrup, signifie « roi des calmars ». Il existe cependant une espèce plus lourde, le calmar colossal (Mesonychoteuthis hamiltoni), dont un spécimen a été capturé en 2007 dans les eaux antarctiques, et des espèces de un ou deux mètres de long, tel l’encornet géant ou calmar de Humboldt (Dosidicus gigas). Toutefois, le nombre réel d’espèce reste débattu.

Dans ce article, nous pouvons également lire que le femelles sont apparemment plus vulnérables que les mâles  reflétant ainsi leur plus grande vulnérabilité.
Bien évidemment, des scientifiques ont tentés d’en capturer. Au Japon, deux calmars géants ont été filmés : l’un à 900 mètres de profondeur, le deuxième capturé en surface mais qui n’a malheureusement pas survécu.
Mais on pas pu tout de même examiner ces grands animaux de près, de part les cadavres échoués mais également les restes dans des estomacs de cachalot, leur plus grand prédateur.

La question de leur longévité reste par contre encore un mystère, n’ayant pas pu étudier de cas. De plus, les scientifiques se demandent la raison de leur taille gigantesque : Les grandes profondeurs favorisent-elles le gigantisme ?
Un dernier aspect étudié depuis quelques années concerne la façon dont les calmars géants concentrent les éléments métalliques polluants du milieu marin. Ce type d’étude sert à savoir si ces espèces, compte tenu de leur régime alimentaire varié et de leur milieu de vie, peuvent être de bons indicateurs de la pollution des zones océaniques profondes. Et d'après une étude menée, en effet, les calmars géants seraient de très bons indicateurs.

Maintenant, ceci n’était qu’un bref résumé des nombreux détails qui composent ce texte. Il est très intéressant à lire et regorge de ressources. Chaque point est étudié au cas par cas, avec une attention particulière. De plus, il est riche en images et illustrations qui nous permet donc de voir plus en détails chaque propos.