vendredi 20 décembre 2013

Grand Corps Malade 20.12



Grand Corps Malade est un artiste francophone s'appelant Fabien Marsaud, né le 31 juillet 1977 au Blanc-Mesnil en Seine-Saint-Denis. Il est l'un des artistes qui a popularisé le slam en France. 
Il a toujours été attiré par le sport depuis tout petit et décide donc d'en faire son métier et de devenir professeur. Il aime particulièrement le basket, discipline dans laquelle il est très doué (de part sa grande taille, 1,94 m). Il reçoit à l'âge de dix-sept ans une proposition pour intégrer le centre de formation basket-étude de Toulouse, qu'il refuse, préférant rester à Saint-DenisDurant ces années, il jouera dans l'équipe de basket d'Aubervilliers.
Après le bac, il passe un diplôme d'études universitaires générales en Sciences et techniques des activités physiques et sportives.
Le 16 juillet 1997, lors d'une colonie de vacances où il est animateur, en chahutant avec des amis, il fait un plongeon dans une piscine dont le niveau de l'eau était trop bas. Il se déplace des vertèbres et est évacué en hélicoptère. Bien qu'on lui ait annoncé qu'il resterait probablement paralysé, il retrouve l'usage de ses jambes en 1999 après une année de rééducation. C'est en référence à ce handicap — et aussi à sa grande taille (1,94 m) — qu'il a pris le nom de scène de Grand Corps Malade (GCM) en 2003. Après l'accident, il obtient un diplôme d'études supérieures spécialisées de management sportif et travaille pendant quatre ans au Stade de France (de 2001 à 2005), au service marketing.

Je l'ai redécouvert cette année en m'apercevant que un ou deux de ces chansons m'étaient familières, des chansons que j'avais écouté quand j'étais plus petite. J'ai donc redécouvert cet artiste et j'étais également assez grande pour comprendre les paroles, des paroles réfléchies (pour la plupart). Je n'écoute pas spécialement de slam, qui est un genre musical parlé, mais j'aime bien les chansons de cet artiste, peut-être car les fonds sonores de ses chansons permettent de passer au-dessus du non-chanté des paroles. 

vendredi 13 décembre 2013

"Invictus" 13.12



« Invictus » est un film réalisé par  Clint Eastwood en 2009 et qui retrace le début de la présidence de Nelson Mandela en Afrique du Sud après 27 ans d'emprisonnement. Cela se déroule en 1995, l'année notamment où l'Afrique du Sud organise la coupe du monde de rugby et où la haine entre les Blancs et les Noirs est très présente ; ils ne se mélangent pas encore. Dans le film à ce moment là, porter le maillot de leur équipe nationale les « Springboks » est une honte pour les Noirs car l'équipe est mauvaise et est encore symbole de l'apartheid. Contre l'opinion de ses partisans, Nelson Mandela pense qu'un pays est une équipe et voit dans l'événement sportif la possibilité de créer un sentiment d'union nationale. Il met donc tous les moyens qu'il faut pour que les « Springboks » gagnent la coupe du monde.
A ses côtés il y a le capitaine de l'équipe nationale, Francois Pienaar issu d'une famille où le père critique Nelson Mandela à chaque fois qu'il le voit à la télévision mais qui se rend compte que leur président est quelqu'un de très humble et se demande comment un homme peut pardonner autant.
Ce film mêle à la fois la politique et le sport où Nelson Mandela tente de changer les choses, les mentalités ; il dit qu'il faut savoir se changer soi-même pour tenter de changer le reste. la lutte nécessaire pour le pardon.




J'ai bien aimé ce film car il m'a permit d'en apprendre plus sur Nelson Mandela, un homme connu pour ses actes mais dont je ne connaissais pas forcément tout son histoire. Celui qui joue le président est d'ailleurs un très bon acteur (Morgan Freeman) et donne une bonne base au film. Cela nous montre également ce racisme qu'il y avait, cette séparation et on se demande comment peut exister de telles choses.

vendredi 6 décembre 2013

Salon du cheval 06.12



Le salon du cheval 2013 s'est déroulé du 30 novembre au 8 décembre au parc des exposants à Paris. De nombreux exposants y étaient, vendant toutes choses en rapport avec le monde de l'équitation. Il y avait également beaucoup d'animations sur les différentes carrières ; des spectacles westers, des shows d'élevages, présentation de la police montée, matchs de horseball... Les amoureux des chevaux et ceux qui aiment voir des belles choses y ont trouvés leur place. Le salon s'étend sur deux halls mais a tout de même était rempli de monde !

J'ai eu la chance d'y aller une journée et tout ce que j'ai pu voir m'a émerveillé. Il n'y a pas une minute qui passe sans que l'on quelque chose et nous ne nous ennuyons jamais. Etant moi-même cavalière depuis quelques années, j'ai admiré les diverses façons de monter à cheval et surtout impressionnée ! C'était un moment inoubliable que je n'oublierai pas.

lundi 11 novembre 2013

"Attraction" 15.11

Lors d'une émission britannique extrêmement reconnue, nommé « Britain's got talent », le public, les juges et la dizaine de millions de téléspectateurs ont pu assister en avril 2013 à une performance émouvante. Tout d'abord, « Britain's got talent » est une émission qui est l'équivalence de «La France a un Incroyable Talent » où des personnes, sans carrière à priori, viennent et présentent leurs talents. Les présentations sont diverses et variées, allant du chant au dressage d'animaux. Cette fois-ci, c'est une troupe de théâtre hongroise « Attraction » qui présentera une chorégraphie d'ombres chinoises émouvante.

Avant de lire la suite, voici la vidéo de leur performance :


  

En effet, la performance raconte une rencontre amoureuse avec comme fond sonore la célèbre chanson d'Emeli Sandé, «Read all about it». L'histoire débute avec la rencontre d'un homme et d'une femme, à Londres. Ils s'aiment, se marient et fondent une famille. C'est alors que le mari est envoyé à la guerre, un conflit dont il ne revient pas. La jeune maman se retrouve à partir fleurir la tombe de son mari avec la fille qu'ils ont eue ensemble. En 48 heures, la vidéo postée sur Youtube a été vue plus de 1,6 million de fois. 

De mon point de vue, il est vrai que ce qu'ils ont présenté est vraiment magnifique et touchant. Mais quand des personnes en parlent, ils n'insistent pas assez sur la chanson de fond qui créé à elle seule l'ambiance de la chorégraphie. Ce qu'ils ont fait représente un énorme travail de coordination et de précision qu'ils ont réussi avec brio.

vendredi 8 novembre 2013

Le discours d'un roi 08.11



Le discours d'un roi est un drame historique britannique réalisé par Tom Hooper en 2010.

Dans les années 1930 au Royaume-Uni, règne le roi George V et ses deux fils. L'aîné, Edouard VIII s'est entiché d'une femme divorcée deux fois ce qui est contre les lois concernant l'épouse du futur roi qui ne doit jamais avoir été mariée. Le cadet, surnommé Bertie, est le duc d'York et est atteint d'un grave problème de bégaiement. Son rang l'oblige à parler en public et cela rend difficiles ses discours. Sur l'insistance de sa femme, toujours à ses côtés, il rencontre de nouveau un ultime orthophoniste, un australien répondant au nom de Lionel Logue. Ses méthodes sont vraiment différentes, il le fait parler en écoutant de la musique, en le faisant travailler des phrases complexes... Malgré quelques réticences de la part de Bertie, celui-ci s'améliore. Lors de la mort de leur père et une fois Edouard monté sur le trône, celui-ci adique pour pouvoir vivre avec la femme qu'il aime. Bertie est donc obligé de prendre sa place sous le nom de George VI au même moment où son pays s'apprête à entrer en guerre contre l'Allemagne lors de la Seconde Guerre Mondiale. Il doit alors prononcer un discours, un discours d'encouragement, d'engagement pour son peuple et Lionel l'accompagne. Alors que tous pensait l'entendre une nouvelle fois bégayer, alors qu'ils étaient nombreux à dire que George VI n'avait pas l'étoffe d'un roi, celui-ci surmonte ses difficultés de langage pour prononcer en septembre 1939 son discours radiophonique sans bégayer.



J'ai bien aimé ce film car il est assez émouvant et permet de connaitre l'histoire d'un grand personnage pourtant méconnu. Il montre tout le chemin parcourut par un homme dont les fonctions l'obligent à être dur, pour surmonter un handicap qui l'affligent lors de ses discours en publiques ou radiophoniques : le bégaiement. On y voit l'amitié qui naît entre deux personnages totalement différent et on ne peut être que heureux pour le final du film auquel on s'attendait mais qui nous fait pleurer tout de même.

vendredi 1 novembre 2013

Notre-Dame de Paris 01.11


Notre-Dame de Paris est une comédie musicale jouée pour la première fois le 16 septembre 1998 à Paris. L'histoire est tirée du livre de Victor Hugo du même nom.

En voici le résumé :
C'est l'histoire de Quasimodo, le sonneur de cloches de Notre-Dame qui est laid, bossu, borgne et boiteux, observant le monde depuis les tours de la cathédrale de Paris. Un jour, les Bohémiens et leur chef Clopin arrivent dans la ville et comptent s’y installer quelques temps. Mais cela ne plaît pas à Claude Frollo, archidiacre de la cathédrale qui a élevé comme son propre fils Quasimodo après qu'il fut abandonné par sa mère ; celui-ci voue d'ailleurs une entière fidélité à son maître. Parmi ces gitans, vit Esmeralda, surnommé "Reine  de la Cour des Miracles" qui danse et chante sur la place devant Notre-Dame. Quasimodo et Frollo en tombent fou amoureux ; l'un est laid, l'autre est prêtre.

L'archidiacre veut tout  même expulser ces sans-papiers et convainc Phœbus, un jeune chevalier et chef des archers du roi, de les expulser. Celui-ci est fiancé à Fleur de Lys, une jalouse prête à tout. Il rencontre ainsi Esmerald : naïve, elle tombe sous le charme de ce beau chevalier, ignorant qu’elle est également devenue la « cible » de deux autres personnes.
 Mais le désir charnel de Frollo, refoulé depuis l'adolescence, explose devant la gitane ; il va même jusqu'a poignarder Phoebus pour l'empêcher d'aimer Esmeralda. La belle sera accusée de cet attentat. Frollo lui rend visite en prison et lui propose de se donner à lui en échange de sa liberté : mais celle-ci refuse. Le prêtre prépare alors une vengeance mortelle.

Quasimodo enlève par la suite Esmeralda de sa prison et l'enferme dans une tour de Notre-Dame. Clopin et sa bande envahissent donc la cathédrale pour la délivrer mais Phoebus et son armée sont là : Clopin sera tué dans la bataille. Le bossu, impuissant, laisse Frollo livrer Esmeralda à Phoebus, croyant que ce dernier est venu la sauver. Le beau chevalier vient au contraire annoncer à la belle qu'elle sera pendue. Quasimodo jette son maître du haut de la cathédrale et part au secours de la gitane sur les lieux de la pendaison. Malheureusement c'est trop tard... Il demande au bourreau le corps d'Esmeralda, pour se laisser mourir avec elle au charnier de Montfaucon.

Cette histoire est une histoire d'amour basée sur une injustice ; le plus honnête de ces personnages, le plus "humain" est également le plus laid et cela lui empêche de prouver ses sentiments à Esmeralda. La version populaire est celle de Disney où tout le monde connait le récit qui se finit au final très bien. Or la véritable version est tout autre... J'ai bien aimé cette comédie, car d'une part j'aime les comédies musicales et d'autre part je trouve que l'oeuvre de Victor Hugo est assez bien retracé. Les chansons nous font reconnaitre l'oeuvre avec facilité et sont écrites d'une telle façon qu'elles représentent réellement les sentiments des personnages.
Cette oeuvre est une incontournable histoire à la fois touchante et cruelle. Victor Hugo nous prouve une fois de plus à travers ses écrits que l'être humain est complexe et se base sur le physique des personnes. Quasimodo est un monstre, certes, mais un monstre avec un coeur : sa laideur n'est qu'un masque à sa beauté.

vendredi 18 octobre 2013

Poulain 18.10


1848 : A 23 ans, Victor Auguste Poulain fonde sa chocolaterie à Pontlevoy, près de Tours. Il sort de neuf ans d'apprentissage à Paris, où il s'est initié avec passion à la fabrication du chocolat. 

1862 : Victor Auguste Poulain rencontre très vite le succès et sa petite chocolaterie grandit. Il ouvre la première usine Poulain en 1862. 

1865 : Poulain est à l'origine de l'une des premières campagnes publicitaires. En 1865, sorte des affiches portant le slogan "GOÛTER ET COMPARER" sont diffusés dans toute la France, campagne qui remportera un succès exceptionnel. 

1890 : Les célèbres images Poulain sont lancées et font également la renommée de la marque. Ces petites vignettes illustrées à collectionner et à coller dans des albums sont adoptés par les enfants.

1904 : Le fameux Poulain Grand Arôme (le chocolat en poudre), fait son apparition. Son emballage était déjà orange à l'époque. 

1905 : Le petit poulain naît le jour où Leonetto Capiello, artiste réputé pour ses affiches, le dessine pour la première fois sur une affiche Poulain. Ce petit poulain devient dès lors l'emblème de la marque. 

1918 : Décès de Victor Auguste Poulain mais la société poursuit l'aventure et développe au fil des années de nombreuses recettes, toutes héritières du savoir-faire du chocolatier. 

1937 : Lancement de la tablette de chocolat noir "Extra Poulain" qui deviendra le fameux "Noir Extra", une recette unique au goût intense de chocolat noir et au pur beurre de cacao.

1950 : La marque Poulain sera partenaire du Tour de France pendant 50 ans, avec le slogan : "Allez Poulidor, allez Pou Pou, allez Poulain !".

1980 : Yannick Noah est sponsor de l'album "Connaissances du Tennis" avec les images Poulain.

1991 : Lancement de la gamme "Poulain Light", devenue "Ligne Gourmande" en 2004 : des tablettes allégées en sucre, et tout le plaisir du chocolat Poulain. 

2003 : Lancement de la tablette de chocolat "Amour de Lait", un bon goût de chocolat pour tous les gourmands !

2011 : Après 20 ans d'absence, les mythiques images Poulain font leur grand retour dans les produits Poulain, poudres et tablettes. 

Aujourd'hui, il existe 4 sortes de tablettes à croquer (Extra Noir, Amour de Lait, Ligne Gourmande, Fondant Intense), 2 tablettes à cuisiner (Poulain Dessert) et 3 sortes de poudres (Grand Arôme, Ligne Gourmande, Super Poulain). 
Comment ai-je découvert cette marque de chocolat ? Depuis toute petite je consomme du chocolat Poulain étant donné que mon père n'a jamais arrêté de boire du chocolat chaud le matin et qu'il a toujours bu cette marque. Du coup, inconsciemment je ne pouvais plus ne pas en boire le matin de cette poudre Grand Arôme associé à du lait chaud et c'est encore ainsi aujourd'hui. Je trouve que le goût est vraiment différent des autres chocolats en poudres, comme en tablette d'ailleurs, moins sucré, croquant. Je collectionne également les images, d'abord lors de leur grand retour en 2011 puis d'une nouvelle collection cette année. On y apprend des choses que l'on ne penserait pas à chercher, des recettes faciles, ect... Si je devais conseiller un chocolat ce serait celui-ci sans hésitation ! Mais il faut bien évidemment en consommer de différentes sortes pour trouver celui qui nous plaît le plus.

vendredi 11 octobre 2013

Les Animaux malades de la peste 11.10

Les Animaux malades de la peste de Jean de LA FONTAINE.

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom)
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron,
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ;
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient :
Plus d'amour, partant plus de joie.

Le Lion tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
Pour nos péchés cette infortune ;
Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux,
Peut-être il obtiendra la guérison commune.
L'histoire nous apprend qu'en de tels accidents
On fait de pareils dévouements :
Ne nous flattons donc point ; voyons sans indulgence
L'état de notre conscience.
Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
J'ai dévoré force moutons.
Que m'avaient-ils fait ? Nulle offense :
Même il m'est arrivé quelquefois de manger
Le Berger.
Je me dévouerai donc, s'il le faut ; mais je pense
Qu'il est bon que chacun s'accuse ainsi que moi :
Car on doit souhaiter selon toute justice
Que le plus coupable périsse.

- Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon Roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
Et bien, manger moutons, canaille, sotte espèce,
Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
En les croquant beaucoup d'honneur.
Et quant au Berger l'on peut dire
Qu'il était digne de tous maux,
Etant de ces gens-là qui sur les animaux
Se font un chimérique empire.
Ainsi dit le Renard, et flatteurs d'applaudir.
On n'osa trop approfondir
Du Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances,
Les moins pardonnables offenses.

Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins,
Au dire de chacun, étaient de petits saints.

L’Âne vint à son tour et dit : J'ai souvenance
Qu'en un pré de Moines passant,
La faim, l'occasion, l'herbe tendre, et je pense
Quelque diable aussi me poussant,
Je tondis de ce pré la largeur de ma langue.
Je n'en avais nul droit, puisqu'il faut parler net.
A ces mots on cria haro sur le baudet.
Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue
Qu'il fallait dévouer ce maudit animal,
Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Manger l'herbe d'autrui ! quel crime abominable !
Rien que la mort n'était capable
D'expier son forfait : on le lui fit bien voir.

Selon que vous serez puissant ou misérable,
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.

La Fontaine a écrit deux recueils de fables divisés en livres ; Les Animaux malades de la peste est une fable issue du deuxième recueil du livre VII. Dans ses écrits, La Fontaine attribue aux animaux les caractéristiques de l'Homme, qualités et défauts. Cela lui permet de critiquer la société, dont le roi et sa cour, tout en évitant la censure. Dans cette fable, il représente une scène de procès dans laquelle les animaux cherchent le coupable de leur fléau. En effet, la peste les ravage et le lion, représentant du roi dans la société, rassemble les autres et prend la parole en très bon orateur ; il pense que ce mal qui les accable est une chance divine (le divin est représenté par le Ciel avec une majuscule) d'expier leurs péchés. Il dit donc qu'il faut que chacun s'accuse afin de trouver le plus coupable d'entre eux et qu'il se sacrifie.

Alors quand lui-même s'accuse de ses crimes, manger des moutons et quelques fois des bergers, le renard le flatte en disant qu'il ne faut pas qu'il ai de scrupules, que ses victimes le méritaient. Bien évidemment les autres puissances, tels le loup ou l'ours (représentant de la société aristocratique) soutiennent ces belles paroles et personne n'ose donc remettre en cause les crimes du lion.

Puis l'âne, qui alors n'avait pour l'instant pas dit un seul mot, s'accuse également : il a en effet le souvenir d'avoir mangé de l'herbe d'autrui. Mais ce pauvre animal, n'est pas une puissance et son acte fut jugé comme le plus terrible de tous et se fut lui la victime du sacrifice.

Dans cette fable on assiste à une loi sociale qui a été longtemps le cas et qu'il est toujours même aujourd'hui : la raison du plus fort. Les Animaux malades de la peste désigne une injustice où, quels que soient les crimes commis par les puissances, ce ne seront jamais eux les coupables et qu'ils trouveront toujours un "bouc émissaire" parmi le peuple pour porter le chapeau. En sachant que tous les animaux représentent chacun un personnage de la société, tout ceci est encore plus méprisable.

J'ai découvert cette fable en CM2, où l'on nous avait demandé de l'apprendre sans pour autant nous l'expliquer. Pourtant, elle m'a marqué car je m'en souviens encore de plusieurs passages. Quelques années plus tard en la relisant, je peux dès à présent mieux la comprendre ayant maintenant étudié pas mal de textes et me permets d'avoir une autre vision de celle-ci et de la société où, comme la fable le prouve, la raison du plus fort est toujours là.

vendredi 4 octobre 2013

Pour la Science - Les Calmars Géants 04.10

Cet article est apparu dans le magazine mensuel « Pour la Science » d’aout 2010 et a été écrit par Angel GUERRA et Angel GONZALEZ, l’un directeur de recherche et l’autre chargé de recherche, travaillant à l’Institut de recherches marines de Vigo, rattaché au CSIC en Espagne.

Le sujet traite des calmars géants, cette espèce pouvant mesurer 18 mètres de long mais très méconnues même encore aujourd’hui. En effet, ils vivent à plus de 500 mètres de profondeur dans les canyons sous-marin et les apercevoir sont plutôt rare. Il est donc difficile de connaitre précisément leur répartition géographique et leur nombre car on ne les connait que grâce aux spécimens échoués ou capturés. Néanmoins, on les répartir sur six grandes zones océaniques : au Nord de la péninsule Ibérique, au large de Terre-Neuve, de la Namibie et de l’Afrique du Sud, du Japon, de l’Amérique du Nord, et entre la Nouvelle-Zélande et les eaux australiennes. Il apparait également que ces calmars supporteraient très mal les courants chauds et que ce serait une des principales causes de mortalité.

Le calmar géant fait partit de l’espèce des céphalopodes,qui appartiennent tousau genre Architeuthis. Ce nom, dû à Steenstrup, signifie « roi des calmars ». Il existe cependant une espèce plus lourde, le calmar colossal (Mesonychoteuthis hamiltoni), dont un spécimen a été capturé en 2007 dans les eaux antarctiques, et des espèces de un ou deux mètres de long, tel l’encornet géant ou calmar de Humboldt (Dosidicus gigas). Toutefois, le nombre réel d’espèce reste débattu.

Dans ce article, nous pouvons également lire que le femelles sont apparemment plus vulnérables que les mâles  reflétant ainsi leur plus grande vulnérabilité.
Bien évidemment, des scientifiques ont tentés d’en capturer. Au Japon, deux calmars géants ont été filmés : l’un à 900 mètres de profondeur, le deuxième capturé en surface mais qui n’a malheureusement pas survécu.
Mais on pas pu tout de même examiner ces grands animaux de près, de part les cadavres échoués mais également les restes dans des estomacs de cachalot, leur plus grand prédateur.

La question de leur longévité reste par contre encore un mystère, n’ayant pas pu étudier de cas. De plus, les scientifiques se demandent la raison de leur taille gigantesque : Les grandes profondeurs favorisent-elles le gigantisme ?
Un dernier aspect étudié depuis quelques années concerne la façon dont les calmars géants concentrent les éléments métalliques polluants du milieu marin. Ce type d’étude sert à savoir si ces espèces, compte tenu de leur régime alimentaire varié et de leur milieu de vie, peuvent être de bons indicateurs de la pollution des zones océaniques profondes. Et d'après une étude menée, en effet, les calmars géants seraient de très bons indicateurs.

Maintenant, ceci n’était qu’un bref résumé des nombreux détails qui composent ce texte. Il est très intéressant à lire et regorge de ressources. Chaque point est étudié au cas par cas, avec une attention particulière. De plus, il est riche en images et illustrations qui nous permet donc de voir plus en détails chaque propos. 

vendredi 27 septembre 2013

La ligne verte 27.09

La ligne verte est un film dramatique américain réalisé par Frank Darabont et sorti en 1999. Ce film adapte le roman du même titre écrit par Stephen King.

Au tout début du film, nous pouvons voir des personnes âgées dans une maison de retraite. L’une d’elles, Paul Edgecomb, se rend tous les jours dans une cabane, on ne sait alors sur l’instant pourquoi. Puis quand il rentre, on le voit regarder la télévision avec d’autres occupants : ils tombent alors sur un film datant de leur jeunesse et Paul se met à pleurer en le voyant. Il se retire donc en compagnie de son amie Élaine à qui il commence donc à raconter sa rencontre la plus marquante de son existence…

Nous sommes en 1935 et Paul Edgecomb a environ 40 ans et souffre d’une infection urinaire qui le fait terriblement souffrir. Il est gardien-chef au pénitencier de Cold Mountain en Louisiane au bloc E. Bâtiment surnommé la ligne verte, où sont détenus les condamnés à la chaise électrique, car ils doivent pour cela traverser un couloir au sol de couleur verte. Paul souhaite malgré le destin qui les attend, faire profiter aux prisonniers d’un environnement non violent et surtout humain. Son équipe en fait de même. Par leur gentillesse et malgré le fait qu’ils soient leurs exécutants, la plupart des détenus les apprécient et les remercie de les traiter avec respect. Mais l’arrivée de Percy, jeune nouveau gardien, les exaspère. Il est le neveu de la femme du gouverneur de l’état de Louisiane et à cause de cela, ils ne peuvent le virer de peur de perdre leurs postes. En effet, son comportement envers les prisonniers est cruel et pervers et il ne manque pas de leur rappeler qu’ils vont mourir. Il se croit supérieur et ne rate jamais une occasion de les insulter ou de les frapper ce qui met à bout ses collègues.

L'arrivée de John Coffey

En l’espace de quelques semaines, deux nouveaux prisonniers vont arriver dans le bloc E : l’un, John Coffey, géant noir et William Wharton, se surnommant lui-même « Billy the Kid ». Le premier, appelant Paul "Patron" est accusé du viol et du meurtre de jumelles car on l’a retrouvé assis par terre, le corps des fillettes dans ses bras en train de pleurer. Pourtant son physique et son acte ne correspondent pas du tout avec son caractère ; en effet, il est un peu simplet. À son arrivée, il demande à Paul de ne pas éteindre la lumière du couloir la nuit car il a peur du noir et quand il se présente, il dit : « Je m’appelle John Coffey. Comme le café sauf que c'est pas écrit pareil. » Tous ces mots et gestes font penser à un enfant.
Tandis que Billy, fou dangereux accusé du meurtre de trois personnes dont une femme enceinte lors d’un braquage, provoque la pagaille dès son arrivée. Il essaye d’étranger un gardien et malgré la lâcheté de Percy qui n’a pas bougé paralysé par la peur, les autres réussissent à le maitriser. 


Au cours du film il y a l’apparition d’une petite souris qui n’a pas peur des hommes et n’hésite pas à s’approcher d’eux. Un des prisonniers, nommé Édouard Delacroix, va l’apprivoiser, l’appeler Mister Jingles et lui apprendre à faire des tours. L’équipe de Paul et lui-même sont heureux pour lui car il apprécie beaucoup sa compagnie mais Percy veut exterminer cette « vermine » et ne manque pas de l’écraser à la première occasion. On va alors découvrir le don de John, celui de s’emparer du mal des autres pour le recracher par la suite. Il va ainsi soigner Paul de son problème urinaire en posant sa main sur la partie concernée et recrachant sa maladie sous forme de particules noires ressemblantes je trouve à des papillons, par sa bouche. Puis il va faire de même en ressuscitant la souris. Après ce miracle, le gardien-chef de la ligne verte et son équipe, vont décider de le sortir clandestinement du pénitencier pour qu’il aille soigner la femme de leur directeur, atteinte d’un cancer. En passant devant la cellule de Billy the Kid, celui-ci attrape le colosse noir par le bras et ce dernier reste tétanisé. Quand ils réussissent à sortir sans se faire repérer et à aller jusqu’à la maison, il soigne la femme tout comme il l’a fait précédemment. Mais cette fois-ci, il n’a pas recraché les fameuses particules noires qui représentent le mal. En effet il attend l’occasion de les recracher dans la bouche de Percy, qui, comme un somnambule, va aller tirer sur Billy the Kid, le tuant. Il ne se remettra jamais de cette expérience et se fera interner. Pour s’expliquer John va transmettre à Paul par une sorte de « télépathie » ce qu’il a vu dans Wharton lorsque celui-ci lui toucha le bras : il est le tueur et le violeur des deux fillettes pour qui il est condamné et a donc voulu le punir pour sa cruauté et de même pour Percy.

John Coffey

Tandis qu’approche l’exécution de John Coffey, Paul ne veut pas le tuer, hanté par la question de ce qu’il dira à Dieu lorsqu’il sera devant lui. Il se demande comment pourra-t-il expliquer le fait d’avoir tué l’une de ses créations ? En effet depuis le début, il est persuadé de l’innocence de John pensant qu’un tel don ne pouvait être dans les mains d’un tueur. Il lui propose alors de l’aider à s’enfuir mais celui-ci refuse, car il souffre trop de la haine de l’humanité qu’il ressent en lui et seule la mort peut le délivrer. Sa dernière volonté est d’aller voir un film car il n’en a jamais vu de sa vie ; celui qui passera dans la maison de retraite et pour lequel Paul pleurera. Sur la chaise électrique, il refuse de mettre la cagoule car il a peur du noir, et Paul lui serre la main une dernière fois. Après cela, toute son équipe et lui refuse de continuer à jouer le rôle du bourreau, anéantis par cette épreuve et partent à tout jamais du bloc E.

De retour dans la maison de retraite, l’ancien gardien emmène son amie Élaine à la cabane et lui présente Mister Jingles, encore vivant. Devant son air étonné il lui explique que John en les touchant tous les deux leur a transmis également une partie de son don en allongeant leur longévité. Il se demande à présent, si une souris a pu vivre aussi longtemps, combien de temps va-t-il encore vivre ? 

J’ai énormément aimé ce film, il est tellement touchant que même le raconter m’émeu. À écrire son résumé me replonge dans l’histoire, mais il y a tellement de détails importants et qui m’ont marqué que je n’ai pas pu tous les mettre. Beaucoup de phrases laissent à réfléchir sur la condamnation à mort ainsi que sur le paradis et les principaux prisonniers qu’on voit dans le film (excepté Billy the Kid) nous touchent énormément et nous ne pouvons pas nous imaginer quels crimes ils ont commis. En effet, ils ont chacun un caractère un peu fou et surtout enfantin. Ils ont besoin de compagnie, de lumière, d’amusement… et non de violence. Tous se sont repentis. 

J’ai l’impression d’avoir appris en quelque sorte une leçon de vie en voyant ce film, et c’est vrai que le résumer est compliqué à écrire car il y a beaucoup trop de choses à dire, à décrire et à raconter à son sujet… Qu’il faut sélectionner mais je ne savais pas quoi car tout me semblait important et ce n’aurait plus été un résumé. J’ai omis de raconter un passage terrible où Percy ne mouille pas l’éponge volontairement, celle qu’on pose sur la tête des condamnés pour que la décharge électrique aille directement au cerveau et les tue-le plus rapidement possible. Édouard Delacroix va donc subir une torture insoutenable avant de mourir. Peut-être que ses actes étaient horribles, mais je pense qu’il ne méritait pas une telle horreur. Le passage final est surement le plus triste et dramatique du film. L’équipe de Paul est effondrée de devoir tuer John Coffey, l’être le plus généreux qu’ils ont rencontré, et devoir l’électrocuter les effondrent. Bien que la famille des fillettes venue assister à l’exécution insulte le condamné, Paul lui serre la main. Ce passage est terrible et même les personnes qui ne pleurent pas habituellement devant des films sentent les larmes monter. 

En résumé, ce film est pour moi, un grand classique qu’il faut absolument voir. Pour son histoire émouvante qui nous touche à tous, pour la leçon qu’elle nous donne. Les choses que je vois à présent sont différentes, car un film aussi bon que celui-ci peut modifier notre vision du monde mais surtout, notre façon de penser.

vendredi 20 septembre 2013

Glee ! 20.09

Glee est une série télévisée musicale produite en 2009 aux États-Unis par Ian Brennan, Brad Falchuk et Ryan Murphy. Il y a actuellement 4 saisons composées de 22 épisodes d’une durée d’environ 45 minutes chacune. Les scènes sont tournées généralement dans le paysage du lycée McKinley, dans l’Ohio mais il arrive parfois de voir les personnages sortir de ce contexte.

Cette série raconte au départ l’initiative du professeur d’espagnol Will Schuester à reprendre la chorale du lycée : le Glee club. En effet, il adore ce club ayant été lui-même adhérent pendant sa jeunesse car il est persuadé que le Glee club l’a aidé à avoir confiance en soi, à être entouré, à ne plus se fier aux apparences et aux statuts de chacun et veut donc permettre à ses élèves d’avoir la même chance. Malheureusement, son prédécesseur a laissé la chorale mal-en-point, plus personne n’y fait partie et y rentrer vous relègue au rang de
« looser ». Pourtant, lors des premières auditions de recrutement, 6 élèves vont y participer ; chacun a son propre style, un caractère différent, son propre rêve mais possède un point commun : la passion du chant. Une se démarque, Rachel Berry jouée par Léa Michele. Son rêve : jouer sur les planches de Broadway. Elle deviendra une des chanteuses principales et la principale soliste.

Le but suprême de toutes les chorales de l’État est d’obtenir la victoire aux nationales ; mais pour cela il faut d’abord gagner aux communales puis aux régionales. Mais voilà, le seul problème vient du nombre : en effet, il faut être au minimum 12 élèves dans le Glee Club pour pouvoir s’inscrire. Commence alors la recherche des talents mais Will veut faire bien plus : recruter les populaires du lycée pour ainsi guider les suiveurs à participer également. Sous forme de chantage pour certains, d’obligation pour d’autres, puis par plaisir, les leadeurs du lycée commencent à chanter. À partir de ce moment-là, il faut aux 12 élèves de la chorale s’adapter car la réputation de la populaire nuit aux liens d’amitié qu’ils pourraient créer avec les autres membres, plutôt invisibles. De plus, des histoires de cœur, de couples qui se font et se défont, de nouvelles relations, des problèmes familiaux et autres que peut avoir un adolescent, ça complique bien la vie au lycée. Et leurs existences sont malmenées par le coach des cheerleaders du lycée, Sue Sylvester, réputée pour sa violence envers les élèves, car le budget de la chorale empiète sur le sien. Mais au fil du temps, les élèves s’adaptent, se soutiennent et leur première expérience aux communales où ils ont bien failli perdre va les rassembler. Au fil des épisodes et des saisons, de nouveaux personnages font leur entrée, certains partent mais les élèves du Glee Club deviendront à jamais une famille soudée.


Même si la série se déroule aux États-Unis, donc un autre pays que le notre avec des modes de vie différents, on peut s’apercevoir que les adolescents du monde entier ont les mêmes soucis, les mêmes questions et  permet donc de mieux les comprendre. Bien évidemment, Glee n’est pas non plus « réaliste » car étant une série télévisée musicale, il arrive aux acteurs de se mettre à chanter et à danser dans la cour ou dans les couloirs, avec de la musique ou des musiciens qui se mettent à jouer. Certaines fois également les personnages connaissent déjà les paroles d’une musique alors qu’ils viennent de la découvrir ; mais c’est ce qui fait de la série ce qu’elle est. On aime ou on n’aime pas. Personnellement, j’apprécie ce style particulier ! J’adore le chant, la danse, les comédies musicales, les films qui se passent dans des lycées, du coup cette série m’a vraiment plu rassemblant toutes ces choses. Elle m’a également permis de me rapprocher d’une amie à moi, celle qui d’ailleurs m’a fait découvrir Glee, car ayant trouvé un point en commun nous avons pu en parler et rigoler à ce sujet. Bien évidemment, cette série ne peut pas plaire à tout le monde, mais elle a remporté un nombre d'audiences incroyables tant qu’aux États-Unis qu’ici, par son charme et son histoire à la fois banale et originale.